1. |
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La suffisance ou le mépris
Sont prérequis pour l'enrollement,
Et de nouveau sous l'effigie,
Je pourrais prôner le déclin.
On s'est promis l'absurde où la déraison règne,
La folie, la nausée dans le mythe de Sisyphe.
Le confort comme idole, le bonheur comme souverain,
Le dernier homme c'est toi, le dernier homme c'est moi.
La bourgeoisie reste l’attitude,
J’te connais moins que ma solitude.
J’donne mes choix par badges,
J’en ai de moins en moins,
J’vote en aparté,
J’crois plus en nous .
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2. |
Du kevlar sur le coeur
01:17
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Pourquoi ne pas vivre
La perfusion au bras?
Pour que tout coule
Dans l'amour et la joie.
Tu sens l'odeur qu'on exhale?
Amer parfum d'intolérance.
Paranoïa incontinente,
Faut vivre du kevlar sur le coeur.
Trahir notre part la plus sincère,
Un artifice.
Travestir nos relations,
Une mise en scène.
J'ai dégazé mes sentiments,
Comme le pétrole se répand,
Aujourd'hui je ne prends plus le temps,
D'abjurer mes faux-semblants.
Briser le miroir des apparences,
Nouvel emblème d'un monde d'image.
Il reste le mensonge comme défonce,
Pour prétendre à l'illusion.
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3. |
Sic Semper Tyrannis
01:54
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Mon nom n’résistera pas au temps,
Ma vie s’achève à chaque seconde
Tu crois savoir où est ma place ?
A quoi bon se promettre la raison ?
Une existence à perdre, à se promettre l’utile…
Moi, suis-je encore le même ? Ou suis-je un putain d’exemplaire ?
La réplique d’un modèle ? le clone de celui que j’étais ?
Assoiffés de structures, ils feront tous le choix
de l’autodestruction, on s’aveugle à chercher les lustres,
On oublie jusqu’à notre nom, même tes fringues trahissent l’uniforme;
Faut satisfaire au nombre , Sic Semper Tyrannis !
Pense-toi unique , mais tu tiens ta place dans l’arène
A suivre leur règle, à souscrire au profit
A vendre chaque parcelle de mon corps, pour chercher la gloire
La marge perd son caractère à sa place dans l’arène…
N’oublie pas que tu meurs , chaque jour à la chaîne
Je m’accroche qu’à mon sang, je suis un non-sens.
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4. |
Que le fils tue le père
02:03
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J’aimerais prêcher pour le pire
Une icône car rien n’est mieux,
Que de se promettre l’impossible :
C’est mon image qu’on oublie.
J’en ai marre d’t’imiter,
J’ai brulé mon idole.
J’attend qu’une chose aujourd’hui :
Que le fils tue le père.
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5. |
Perte de convictions
02:18
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Une prise de position,
Trop terne, en demi-teinte,
Nos putains de convictions
Se planquent en camouflage…
Je n’ai même plus peur de perdre:
Je sais que c’est la norme
De n’arriver à rien,
Alors pourquoi m’en faire ?
J’essayerai, j’verrai bien,
J’me permets le médiocre
Pour construire mon futur.
La route est sans issue.
La perfection fait pas partie de mon vocabulaire,
J’ai perdu mes propres excuses ;
J’ai pourri mes certitudes, j’ai appris à cracher le doute,
C’est soit tu marches, soit tu crèves .
Nouveau discours en règle accepte les conditions,
Conforme au rien promis, Se dire que personne n’a raison.
Se dire que personne n'a raison.
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